La Fondation Madeleine-Sanam Foundation (FMSF)

À Propos

Nous pensons que l’éducation à la santé sexuelle et l’autonomisation économique donnent du pouvoir ; le pouvoir de savoir que les femmes sont libres d’exprimer leur esprit et leur corps, le pouvoir d’être financièrement indépendantes et le pouvoir d’exiger des pratiques sexuelles saines de la part de leurs partenaires.
Chantal LONDJI DANG

Nos objectifs

L’objectif principal de la Fondation est de favoriser l’autonomisation des femmes d’ascendance Africaine afin de réduire la pauvreté,ce qui reste le principal déterminant du VIH/sida. À ce titre, la Fondation suit l’une des politiques du Canada et des Nations Unies en matière de lutte contre le VIH/ sida, qui consistent à examiner les déterminants du VIH, afin de rendre la lutte efficace.

Notre mission

La Fondation Madeleine-Sanam Foundation Oeuvre pour l’autonomisation des femmes d’ascendance africaine vivant et affectées par le VIH/sida et les ITSS (infection transmises sexuellement et par le sang), et ce, par des programmes de promotion et d’éducation en santé sexuelle et d’appuis en développement économique. Nous visons leur épanouissement afin de réduire les inégalités.

Notre Vision

Une société où chaque femme d’origine africaine vivant avec le VIH est intégrée et s’épanouit  économiquement.

Nos valeurs Éducation

Nous cherchons à influencer les comportements en sensibilisant les populations et les institutions au VIH/sida et ITSS.

Inclusion

Nous impliquons activement les femmes afro-canadiennes infectées et affectées dans la prise de décision concernant leur santé sexuelle et leur bien-être économique.

Égalité

Nous travaillons à nourrir un climat où tous possèdent une chance égale de réussite. Toutes nos interactions internes et externes en font foi.

Confidentialité

Nous avons à coeur la confidentialité de nos clients et nous nous portons garants de la protection de leurs informations.

Respect

Nous créons des environnements où la promotion d’une non-violence verbale, physique, psychologique et sexuelle est au premier plan.

Avril 1988

  • décès de Madeleine-Sanam – Femme aidante dotée d’une compassion débordante et d’une générosité innée.

De 1993 à 1998

  • Chantal, la sœur cadette de Madeleine, entreprend des voyages exploratoires à travers l’Afrique et les Caraïbes pour rencontrer des femmes Noires de toutes origines sociales.
  • Rencontre avec des femmes séropositives dont les demandes d’aide financière sont écrasantes – La prostitution systémique des femmes et des jeunes filles est choquante – Le taux d’infection et le nombre de décès causés par le VIH sont accablants. Les femmes veulent s’en sortir, elles demandent de l’aide et souhaitent acquérir une autonomie financière par l’entreprenariat.
  • Comment sortir ces femmes du cercle de la pauvreté ?

1998

  • Début d’une réflexion pour marquer le 10ème anniversaire du décès de Madeleine – démarche qui a conduit à consulter quelques femmes leaders de l’Alberta.
  • Premier projet de création d’une structure juridique semblable à une ONG d’envergure nationale et internationale dans le but de contrer la malnutrition chez les enfants – éduquer les jeunes mères – promouvoir la contraception pour prévenir les grossesses précoces – Bref, leur donner une expertise en nutrition pour limiter le taux de mortalité infantile. Un travail qui touche Christine, la mère de Madeleine, infirmière pédiatrique à la retraite à l’époque.
  • Projects Africa est né en théorie, avec le soutien d’une femme entrepreneur dont le frère est missionnaire en Afrique et travaille dans le développement international.
  • La réflexion est poussée plus loin ; lutter contre le principal déterminant du VIH/SIDA afin de créer une fondation à portée locale et mondiale. Compte tenu du fait que le VIH est une pandémie et que la lutte est menée à l’échelle  globale, le Canada participe déjà à cette stratégie.

28 avril 1999

  • les lettres patentes sont officiellement émises par le ministre de l’Industrie. La fondation Madeleine-Sanam  est légalement  constituée en société canadienne sans but lucratif.  Fernande Bergeron, Christine Tsoyi Nwaga et Chantal Londji Dang sont les premières administratrices de la Fondation.